La Tête dans les Nuages, Le Pieds sur Terre

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mardi 12 février 2019

La mitaine de dentition

The Mouthie Mitten

A retrouver chez Mum and the gang





Bébé salive, se mordille les doigts/le point, est ronchon...c'est sans doute les dents qui travaillent.
Après avoir testé les anneaux de dentition frais ou non, les girafes et autre petits jeux pour soulager mes loulous, j'ai découvert la mitaine de dentition.

Quelle agréable surprise ! Ce petit gant, permet à bébé de mordiller comme il se doit sa main, sans se faire mal et sans saliver de trop sur lui.


Facile de préhension, en silicone, et dotée de petits picots pour soulager les gencives.
Plus besoin de ramasser sans cesse l'anneau, la mitaine reste en place sur la main de bébé.






Réversible, elle s'adapte facilement aux 2 mains.
Lavage facile, la partie en silicone peut se laver simplement à l'eau avec du savon, sinon un passage en machine à froid en mode délicat suffit.

Petit plus ludique: bruit de froissement et colorée, la mitaine amuse et stimule bébé.

Je trouve ce produit super ! J'aurai aimé l'avoir pour mon premier. L'effet soulagement est là, bébé mordille à sa guise et le côté gant à enfiler est très pratique. On ne se pose plus la question de savoir où est le jeux de dentition ? est-il propre ? Sachant qu'un bébé passe son temps poings à la bouche, la mitaine pour soulager ses gencives est une riche idée ! 
Je recommande sans problème !


 

samedi 2 février 2019

Le change en toute sécurité

La ceinture Obidoo



Après de grosse frayeur lors des changes avec Martin, à la naissance de Charlie, il était hors de question qu'on remette la table à langer sans protection.

C'est alors qu'une copine m'a parlée d'un super produit fraichement sorti : la ceinture Obidoo

Mais qu'est-ce donc ?





C'est une ceinture de sécurité spéciale table à langer qui augmente la sécurité de bébé lors des changes.
ATTENTION, en aucun cas la ceinture remplace L'ADULTE
Elle s'utilise TOUJOURS sous SURVEILLANCE 




Son utilisation est simple:

Elle s'installe sur tout type de table à langer grâce à une ceinture qui se clipse autour de la table (ajustable selon les tailles)
Une fois en place, elle ne bouge pas.

Il suffit de placer votre bébé (jusqu'à 15kg) sur votre table comme à votre habitude, et d'installer la ceinture sur lui (se règle via un scratch puis se ferme par un clipse)


La ceinture est nid d'abeille et jersey.
Lavable en machine.
Douce, confortable, et facile à ajuster.
Conforme aux exigences de sécurité.

Après 17 mois d'utilisation, j'en suis plus que ravie ! J'aurai aimé l'avoir pour Martin qui était un gros bougeon.
La ceinture n'a absolument pas bougé malgré les plusieurs lavages.
Une fois installée les réglages ne bougent pas, même si Charlie ne tient pas en place.
La ceinture qui maintient bébé, idem, pas de soucis lorsque Charlie remue pendant les changes.
Nous en sommes satisfait et nous la recommandons !

A retrouver sur Mum and the gang

jeudi 20 octobre 2016

Signe avec Moi

Signer avec bébé


(Martin qui signe encore)

On m'a souvent demandé, à la crèche ou les amis, la famille, pourquoi avoir utilisé la langue des signes pour communiquer avec bébé.
Certaines personnes ont souvent été bluffées en voyant Martin ainsi se faire comprendre avec tant de facilité, et souvent étonnées de le voir gérer avec aisance ce moyen de communication.

Aujourd'hui, les amis, la famille et les professionnels à la crèche, sont agréablement surpris de voir Martin parler aussi facilement.




(Martin qui signe encore)

Les enfants sont capables de communiquer dès le plus jeune âge par des gestes. C'est bien après qu'apparaît le langage verbal.
La langue des signes (LSF) ou langue des signes pour bébé (LSB), permet aux petits "pré-verbaux" de disposer d'un large choix de vocabulaire pour s'exprimer et de se faire comprendre de leur entourage, avant que la parole se mette en place.

Mettre en place la LSB ce n'est pas signer pour communiquer uniquement. Mais signer pour accompagner la parole.
On ne signe que les mots essentiels, simples (manger, dormir, encore, chocolat, gateau, maman...) et on les accompagne du mot "parlé".
On démarre le plus tôt possible. Dés que bébé joue avec ses mains et montre un intérêt pour le geste.

C'était pour nous, une nouvelle manière pédagogique de communiquer avec bébé, et ce, toujours avec le jeux, une comptine.
Une façon d'enrichir la communication.
Et puis, dans mon boulot et surtout la dernière année dans la crèche de Gabriel, la LSB était mis en place, est les bénéfices se faisaient sentir.
C'est tout naturellement que nous avons essayé.

Sans contrainte.
De temps en temps.
En incluant un ou deux signes à la fois.
En le répétant jusqu'à ce qu'il soit acquis et compris.

Les bénéfices se sont vite fait voir: Martin a très vite assimilé les signes, et a su se faire rapidement comprendre (encore aujourd'hui alors qu'il parle bien :) )
Doudou ne crisait pas pour s'exprimer, il utilisait les signes.
Il ne pleurait plus pour qu'on le comprenne, le signe nous donnait la réponse.

Les contraintes ?
Une seule.
Si le geste n'est pas répétitif, il ne sera pas assimilé et donc pas répété ni compris.
Il est donc important de réaliser le geste régulièrement, de manière ludique, et toujours accompagné de la parole.

Aujourd'hui Martin a 21 mois.
Il signe encore quelques mots comme "encore, merci, s'il te plaît, chocolat, gateau" (oui c'est un gourmand :) ) Mais ce sont des mots qu'il dit oralement aussi.
Quelques nouveaux signes apparaissent de temps en temps mais c'est tout naturellement que Martin les "abandonne" pour laisser place à la parole.
Aucunement la pratique de la langue des signes n'a retardée l'apparition du langage, puisqu'à 8 mois il disait son premier "papa" puis maman, papy, mamie, merci...
A 1 ans il avait déjà un large vocabulaire et à 21 mois, il parle correctement en faisant des phrases.

Nous même en tant que parents sommes stupéfaits de son avancé niveau langage, le vocabulaire qu'il utilise est bien ciblé, il répète tout ce qu'on dit ou ce qu'il entend.
Mais le plus, c'est quand à la crèche, on nous parle de son avance vis a vis des plus grand et qu'on assimile ses progrès au mode de fonctionnement à la maison :)

Beaucoup de parents n'y verront aucun intérêt et n'essaieront pas, et pourtant, je reste persuadée que cette méthode peut aider un petit à se faire comprendre, entendre, à communiquer facilement, et donc à limiter les crises. Car souvent, crise et pleure sont causées par l'incompréhension de l'adulte face à l'enfant.

Je ne suis pas formée professionnellement dessus, mais je me suis beaucoup aidé de livre, et de l'application Elix.
Vous pouvez également trouver de nombreux sites dédiés à la LSF ou la LSB.

 

lundi 25 avril 2016

L'éducation positive

Comment éviter la fessée ?

L'article n'est pas là pour dire ce qui est bien ou non, ni pour juger ceux qui donnent des fessées mais plutôt pour partager une bienveillance où chacun pourrait s'y retrouver ou trouver un réconfort. 

On a tous eu des fessés et effectivement, comme on entend souvent "ça n'a jamais fait de mal à personne". Mais l'enfant dans tout ça ? Qu'en pense-t-il ? Comment se sent-il ?
C'est en devenant maman que je me suis posée beaucoup de questions. Comment réagir ? Que faire ? Ou comment faire ? Finalement, j'ai préféré donner le choix pour apprendre à mes enfants à être actif de leur vie, et non pas à les déposséder de la chose. Autorité et non autoritarisme.

L'éducation positive met l'accent sur les points fort d'un enfant et sur ses bons comportements pour l'encourager à les développer.
Ex: L'enfant rentre énervé et vous, maman, déjà fatiguée par votre journée, vous n'êtes pas enclin à supporter des pleurs. 
2 choix:
- soit maman s'énerve de voir son enfant pleurer et de ne pas vouloir "obéir". A ce moment là, cris et peut-être fessée.
- soit maman se pose et essaie de savoir/comprendre pourquoi son enfant est en colère, et essaie de l'aider "à aller mieux"
La première solution va engendrer colère et mauvais comportements qui amèneront à augmenter les punitions.
La deuxième solution va revaloriser l'enfant qui pourra s'expliquer calmement. C'est l'éducation positive.

Attention, l'éducation positive ne fait pas des enfants rois ! On donne juste des limites sans contraindre l'enfant à l'adulte. Et sans imposer son autorité par des gestes. Si c'était du laxisme, on permettrait tout, pourtant il y a des limites.
Comment faire ?

- Respecter l'enfant:
L'enfant est une personne fragile qui n'est pas plus capricieux ou méchant que la plupart des adultes, qui eux exigent le respect des enfants. 
La meilleur façon d'obtenir qu'un enfant vous respect, c'est de le respecter lui même. 
Il ne nous viendrait pas à l'idée de gifler ou donner une fessée à son copain, responsable, conjoint...sous prétexte que cette personne n'a pas fait ce qu'elle devait faire. Entre adultes on se doit le respect, il en va de même avec son enfant.

- Essayer de résoudre ses difficultés personnelles:
On sait que les enfants sont des éponges, qu'ils grandissent par mimétisme. Si vous êtes tendu(e)s, que vous criez pour un rien et que vous donnez une fessée, l'enfant reproduira la même chose et sera plus colérique.
Plus nous sommes détendu(e)s plus nous sommes zen et plus le dialogue est posé pour pallier un conflit avec l'enfant.

- Etre à l'écoute de son enfant:
Les enfants se développent  à leur rythme et donc intègrent les règles et les limites à leur rythme.
Il faut rabâcher les choses, répéter souvent chez le tout petit pour qu'il intègre ce qu'on désire de lui "ne pas toucher la prise par exemple". A 2 ans, tout les enfants n'auront pas intégrer les mêmes règles.


- Apprendre à gérer les conflits:
*en cherchant à comprendre la situation (laisser l'enfant s'exprimer avec ses mots et le laisser sortir ses émotions: il a le droit d'être fâché contre papa/maman, puis l'aider à trouver une solution pour l'apaiser)
*en introduisant le jeu
*en laissant une marge de manœuvre à l'enfant (tu veux te laver les dents tout seul ou mettre ton pyjama ?) 
*en tenant compte du caractère de chaque enfant
*en demandant réparation si bêtise il y a eu (réintégrer l'enfant dans le cercle des règles)
*en négociant (pas de négociation affective)

- Ne pas oublier la tendresse:
Plus on va consacrer de temps à son enfant, plus il va nous le rendre. 
Lorsqu'on doit imposer une frustration à son enfant, celle-ci sera plus facilement accepter si le ton employé est déjà amical ou porteur de tendresse et plus encore si un geste tendre encourage l'enfant à faire l'effort demandé.
La tendresse est la dimension émotionnelle qui permet de compenser la dureté de la vie. Elle n'est pas en opposition avec organisation, mise en place de repères, fermeté (toujours passer du temps avec son enfant en rentrant du boulot, au moment des retrouvailles, dans la journée...c'est agréable et c'est rassurant !)
Etre tendre, c'est être ni dur, ni mou !

Je n'ai pas la science infuse mais je pense que ce genre de relation est plus propice à un meilleur développement.
Néanmoins ce mode d'éducation demande beaucoup d’énergie et de temps. Je reste persuadée que tout les enfants sont capables car ils changent très souvent de comportement. (et parce que ce ne sont pas des monstres :) )

Combien de fois vous avez pu remarquer que crier ou donner une fessée n'avait aucun effet sur votre enfant ? Je n'ai pas encore donné de fessée (si, 1 à Bibou) mais j'ai déjà pensé "tu vas prendre une fessée, tu sauras pourquoi tu pleures !" On peut très vite être désarmée face à un petit qui n'écoute pas, c'est frustrant ! Mais peut-être prendre du recule et voir les choses autrement ? Ou faire appel à une tiers personne ? On sait combien les enfants sont des crèmes avec les autres ;)

C'est souvent parce qu'on est poussés à bout, parce que l'enfant veut exister lui, parce que si on ne veut pas ça énerve l'enfant et donc ça l’excite, et surtout parce qu'entre 2 et 4 ans (18 mois à 5 ans plus largement) la phase du "non" et d'opposition interviennent, que les crisent et les fessées arrivent.  
On pourrait distinguer 2 fessées : celle qui aurait une vertu éducative pour donner une limite à l'enfant, et la fessée pulsionnelle qui surgit quand la main part (ce n'est plus la tête qui commande mais la main).
Je ne dis pas que la fessée c'est mal, mais qu'on pourrait trouver d'autres alternatives pour l'éviter.

A la maison on essaie au maximum de positiver et de ne pas être dans la réaction mais laisser le temps.
Les règles qu'on retient ne sont que ce qu'on a le droit de faire (pas de négation).
Toujours dialoguer après une colère ou une bêtise.
Trouver la meilleur punition sans humiliation mais qui donne à réfléchir.

Reportage à visionner 

 Pour aller pus loin 

 Et vous, comment ça se passe à la maison ?

samedi 2 avril 2016

Journée mondiale de l'autisme

Sensibilisation à l'autisme



Chaque année, le 2 avril, à lieu "la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme". Une journée qui vise à interpeller le grand public, les professionnels et (surtout !) les politiques, sur la nécessité d'améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de se trouble.
En France, malheureusement, nous sommes encore bien en retard sur leur prise en charge, et beaucoup (trop) d'enfants, se retrouvent hospitalisés contre leur gré, faute de moyens, d'explications, de temps...mais aussi de volonté.

Les chercheurs de l’Inserm, pourtant, sont mobilisés tout au long de l’année dans la recherche sur l’autisme et les autres troubles envahissants du développement.
Bon nombre de chercheurs tentent de trouver des liens entre la stimulation du cerveau et les différentes réponses comportementales, ce qui  ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les personnes atteintes d’autisme.

Aujourd'hui, certaines méthodes (ABA) ont fait leur preuves et désormais, les mamans sont mises hors de cause ! Et que le plus important, le mieux possible, les autistes ont leur place dans la société.

Qu'est-ce que l'autisme ?

L’autisme fait référence aux troubles envahissants du développement (également appelés troubles du spectre de l’autisme).
Le terme « envahissant » signifie « profond » ou « aigu ». En d’autres termes, les difficultés envahissent de nombreux domaines du fonctionnement de la personne, en particulier tous ceux qui nécessitent ou engendrent des contacts avec l’environnement.
Les caractéristiques de l’autisme peuvent être classées en trois catégories :
C’est ce que l’on appelle la triade.

Par ailleurs, ces caractéristiques peuvent apparaître sous différentes combinaisons et avec une intensité variable. Par conséquent, les personnes avec autisme sont très différentes les unes des autres.
Les troubles du spectre de l’autisme sont donc des troubles du développement. Cela ne veut toutefois pas dire que les enfants ou adultes avec autisme ne se développent pas. Ces dernières années, on a démontré qu’ils pouvaient apprendre quantité de choses, en fonction de leur potentiel propre. Les caractéristiques de ces troubles peuvent changer au cours du développement de la personne, aussi bien en nature qu’en intensité, même à l’âge adulte.

Pour faire simple :):
Les autistes ont du mal à rentrer en contact avec les autres. Beaucoup de choses comme le bruits, les odeurs, certains gestes...peuvent les effrayer et "brouiller" leur sens de communication créant des réactions disproportionnées ou des tocs. Par ailleurs, ce sont des personnes dotées d'une grande sensibilité, intelligence et qui ont, très souvent, un ou plusieurs centres d’intérêts.

Je vous conseille de regarder le film reportage "Le cerveau d'Hugo"


 

Mon parcourt :

J'ai toujours été attirée par les enfants différents. Leur sensibilité me touche énormément. C'est donc naturellement, que lors de mon parcours d'étude, j'ai pris l'option sport et handicap.
Mais la vraie décision, le coup de pouce, le déclic, est venu de Rémy B, mon premier élève autiste.

Il y a quelques années, alors que je démarrais avec mon association en donnant des cours de baby-gym et multisports, la maman de Rémy est venue me trouver "désespérée": son fils était jusqu'à présent refusé dans les autres activités extra-scolaire... Je pense principalement par peur et manque d'informations et formation.
C'est donc tout naturellement que j'ai dit oui à sa demande, acceptant d'inclure Rémy dans mes cours ! 

Ce fut d'un gros challenge ! Comme tout éducateur sportif nos cours sont structurés et façonnés en fonction de notre groupe. Nous devons répondre à certaines exigences et à une certaine logique de pratique (tout comme une instit avec son programme) 
Il a donc fallu que je m'adapte et que je réorganise mes cours pour Rémy mais sans les dénaturer pour les autres enfants. De plus, il fallait inclure, du mieux possible Rémy au groupe.
3 mois se sont écoulés. 3 mois de "bataille". 3 mois de crises. 3 mois de doute. Mais j'ai montré à Rémy que je ne lâcherai rien et que surtout, je ne le lâcherai pas !
Il m'aura fallu 3 mois pour rentrer un peu en communication avec lui, pour gagner sa confiance et obtenir une coopération de sa part.

4 ans plus tard, Rémy intégrait le groupe des ados (il est resté 1 an de plus dans le groupe des 6/10 ans, car un enfant autiste manque de maturité, et il fallait que Rémy gagne encore en confiance en lui)
Il était capable d'accepter l’échec, de patienter, d'aider ses camarades, d'avoir plus de temps de concentration (au début, sur 1h30 de cours, il ne participait qu'à 30 min). De faire du roller et de la trottinette (chose qu'il n'avait jamais fait) pour faire du biathlon (un enfant autiste n'a pas ou très peu de repère spatiaux temporel, du coup, ne pas avoir les pieds sur terre augmente ce manque) ... Lors des stages sportifs, sur les temps calme, Rémy était capable de faire des coloriages alors qu'il avait toujours refusé d'en faire (un enfant autiste ne connaît pas l'imagination, et tout ce qu'il ne connaît pas lui fait peur)  Il était aussi capable de donner et expliquer les règles d'un jeu. Je me souviens d'ailleurs comme il était capable d'intégrer rapidement toute information, explication rapidement. C'était ça son plus. Et le jour d'une compétition de course d'orientation, Rémy n'a lu qu'une fois sa carte et n'est pas parti avec... Il est arrivé premier de son groupe ! Et en plus, il a été capable de nous dire, avec précision, où se trouvaient chaque balises...
Autant de petites choses qui nous paraissent "pas grand chose" mais qui pour lui étaient une grande victoire ! On est même passés dans le journal :) (voir mon FB)

En voyant sa maman pleurer de joie en me remerciant pour tout le travail accompli, pour toutes ces choses positives qui ont du coup, eu un effet positif sur leur qualité de vie, que j'ai eu l'envie d'en faire plus !

Tout c'est enchainé. J'ai eu 2 nouveaux élèves autistes (tout deux aussi différent l'un que l'autre, donc de nouvelles adaptations) J'ai décidé de me former un peu plus et d'intégrer officiellement l'éducation nationale.
J'avais roulé ma bosse (comme on dit :) ) plusieurs années sur le péri et l'extra-scolaire avec des enfants de 3 à 12 ans, en école ou centre, sur différents posts, je voulais intégrer un groupe classe avec handicap.
J'ai aussi participé à de nombreux coloc' sur l'autisme, conférence...

Pourquoi alors ?



Ce que je garde en mémoire également, ce sont les réactions des enfants "mais en fait Rémy c'est un enfant comme nous, il est juste capricieux !" Tout simplement, une enfants COMME nous.

C'est à ca qu'elle sert cette belle journée bleue :). A faire connaître et reconnaître l'autisme.
En se mobilisant un peu partout, nous pouvons aider et améliorer leur qualité de vie car il est important que les enfants et les adultes atteints de troubles du comportement puissent accéder aux mêmes choses que nous car c'est ce qui leur permettra d'évoluer.    

L'autisme c'est 8 000 naissances chaque année soit 1 sur 150, et des parents qui se battent seuls le plus souvent.
Il faut savoir que beaucoup d'enfants ne sont diagnostiqués que tard alors qu'on a les moyens de le détecter dés 3 ans et même avant !
Beaucoup de parents restent encore sans réponses, avec leur doutes, il faut les aider !
 
Alors n'hésitez pas à regarder par chez vous ce qu'il y est organisé et venez soutenir cette belle cause nationale !

vendredi 1 janvier 2016

Combattre les microbes en hiver

Fini les atchoum et les snif !




Vous le savez, à la maison on utilise pas trop de médicaments mais pas mal d'homéopathie :)

Avec l'arrivée des premiers rhumes chez Martin (bébé d'hiver qui n'a eu le nez qui coule qu'en juillet ! Chance :) ) j'ai découvert un très bon cocktail homéopathique !

Pour le simple rhume à la rhyno

- Allium Cepa 9ch (3 granules, 3/4 fois par jour)
Principalement indiquée en cas de rhinites  allergiques ou infectieuses. Nez qui coule et qui démange, yeux qui grattent, éternuements. 
Pour traiter tout ce qui est ORL
- Coccus Cacti 9ch (3 granules, 3/4 fois par jour)
Prescrit pour les bébés en cas de toux bénigne mais persistante à toux grasse. 
Agit également sur les maux de gorge provoqués par la toux et l'écoulement nasale.
- Accompagner le tout avec du Prorhinel: spray pour le nez à raison de 2/3 fois par jour

Pour le rhume qui persiste avec une bonne toux

Doudou nous a fait 2 bronchites asthmatiformes. La première est passée sans problème, la deuxième a trainé.
Rien de grave, "juste" une toux persistante.
Ajouté à l'Allium Cepa 9ch et à Coccus Cacti 9ch, nous lui avons donné:
- Stodal (en granules) (3 granules à 16h, puis 3 granules au coucher)
Indiqué pour les toux persistantes, notamment les quintes survenant le soir et la nuit

Ces 3 petits tubes nous ont beaucoup aidé ! D'ailleurs je ne m'en sépare plus :)

(Traitement pour bébé/enfant, peut aussi être utilisé pour un adulte, seule la posologie change)
(En vente libre en pharmacie. Toujours demander un avis médical ou conseil à son pharmacien)

 

jeudi 1 janvier 2015

Bouge pour ta santé !

Les inscriptions sont ouvertes !




Ca y'est nous y sommes ! Les filles, vous pouvez d'ors et déjà vous inscrire à la manifestation du 24 mai 2015 : course ou marche pour la lutte contre le cancer.



Petit rappel : Un rêve réalisé par Sophie Moreau et basé sur le rassemblement féminin caritatif. Le but : rassembler un grand nombre de femmes pour sensibiliser et lutter contre le cancer féminin tout en bougeant son corps et ainsi reverser des fonds pour la recherche.
Et quel magnifique chemin parcouru depuis 2009 ! Bravo Sophie !

Pour plus d'infos et pour les inscriptions, n'hésitez pas à visiter le site : Courir Pour Elles

Pour cette 6ème année, on vous veut encore plus nombreuse ! Alors dépêchez-vous à vous inscrire car les places partent vite !! On veut bouger avec vous :) !

Combien d'entre vous viendront rejoindre cette magnifique vague rose ? 

dimanche 9 novembre 2014

Les enfants et les écrans

Pendant ces dernières années de boulot, nous avons beaucoup travaillé sur l'observation des enfants et sur les formations des projets à mettre en place pour améliorer leur rythme de vie.

Une étude m'a particulièrement attirée car elle fait partie tout entière de l'évolution de notre société et l'impacte sur nos enfants : le temps passé devant les différents écrans.
On a tous chez nous : télé, ordinateur, tablette, téléphone portable...que nous utilisons la plus part du temps, à chaque instant. Qu'en est-il des enfants ? Et bien eux aussi sont passés au numérique, qu'on le veuille ou non, par choix ou pour avoir la "paix". Mais est-ce réellement nécessaire ? Quel impact ont les écrans sur nos chérubins ?

En dessous de 3 ans, le cerveau immature de l'enfant n'est pas capable de traiter les images qu'il perçoit. Quelque soit le dessin animé ou le programme choisi, même si les personnages sont mignons, ils peuvent être ressenti comme violant.
Même la télé en fond sonore chez les petits altère leur développement. En effet, lorsque le fond sonore change l'enfant tourne la tête, et même si il ne tourne pas la tête, ce changement les interpelle et interrompt ainsi leur activité. Or, l'enfant ne peut pas être concentré à 100% à ce qu'il fait si il est interrompu et ces micro-coupures coupent les fonctions motrices et altèrent la mémoire. Quand l'enfant joue, il a un scénario (même tout petit, oui, il explore son nouveau monde par la découverte) si celui ci est interrompu, cela ne facilite pas la construction de son scénario mais au contraire développe une attention réflexe et non une attention volontaire. (valable chez les plus grands)

Avant 3 ans, pas de télé ! Ca n'importe rien à l'enfant, au contraire. Ou alors 15/20 min selon le programme et en étant accompagné. Ce serait presque comme quand on lit une histoire: échange et partage. Mais vous vous rendrez compte très vite, que votre tout petit ne reste pas captivé très longtemps.
A partir de 3 ans, mais en accès limité, je vous conseille les programmes de la 5: Les Zouzous (toujours en limité) qui propose des petits dessins animés de 10/15 min en moyenne et adaptés aux petits: Didou, Oui-Oui, l'Ane Trotro, Sam le Pompier, Le Dinotrain... Ici ils font un carton ! En plus certains sont interactifs mais utiles : Didou raconte une histoire en permettant l'apprentissage du dessin et de l'imaginaire. On les retrouve également en livre collection ou e DVD. Ici ils font un carton !

Plus l'enfant grandit, plus il faut le préserver et ne le laisser regarder (en limité et sans abus) seulement les programmes adaptés selon son âge.

Quelques chiffres inintéressants :
- 40% des nouveaux-nés jusqu’à 3 mois regardent la tv
- 60% des bébés âgés de 1 an
- 90% des enfants âgés de 24 mois regardent 1h40 par jour
- 90% des enfants âgés de 36 mois la regardent 2h par jour


Quelles sont les conséquences des écrans sur nos loulous ?

- Le sommeil: il se couche après le film et pas forcément quand il a sommeil. La qualité de sommeil ne sera pas optimal, il aura plus de mal à s'endormir. La télé ne calme pas l'enfant, elle excite son cerveau. A savoir que 30min de dodo en moins pour un enfant, aura un impact sur ses capacités le landemain.

- La concentration / L'attention: l'enfant subit des images vives qui défilent sans êtres contrôlées. Ce qui ne favorise pas les fonctions d'apprentissages et de mémorisations.
Quand l'enfant regarde la télé avant d'aller à l'école, ce n'est pas une fois éteinte, qu'il n'est plus entrain de vivre ce qu'il regardait.Il y pensera encore une fois arrivé à l'école (regarder le comportement de vos bambins quand vous vous promenez, à la maison ou dans la cours : ils répètent souvent le scénario d'un dessin animé)

- La tolérance à la violence: regarder des contenus violents (même dans dessin animés) c'est s'habituer à la violence et baisser son seuil de tolérance. Plus on voit la violence, plus on l'utilise. (violence physique et verbale) Idem, regardez vos enfants.

- Sur le langage : On voit beaucoup de dessin animé interactif qui font participer l'enfant par le dialogue. On croit que c'est éducatif et positif. Sauf que ca ne sera jamais aussi interactif qu'en discutant avec une personne et surtout l'écran ne corrigera pas l'enfant.

- Le graphisme et les résultats scolaires: la télé prive l'enfant d'expériences motrices et de représentations.
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Dessins d’enfants regardant la TV moins d’une heure par jour (étude 2008)
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Dessins d’enfants regardant la TV 3 heures par jour (étude 2008)
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Dessins d’enfants regardant la Tv plus de 3 heures par jour (étude 2008)
- L'imagination : les écrans altèrent car les images sont toutes faites. Un livre demande à l'enfant de construire par la pensée, les personnages, les lieux...

- Les interactions familiales: elles diminuent. On passe beaucoup moins de temps ensemble, à communiquer.

- Le comportement: face à un écran, le cerveau sécrète une hormone d'addiction.

Ces conséquences sont valables pour tout écran.

Un enfant a besoin d'imaginaire pour grandir. Il est important qu'il sache ce qu'est un livre, une histoire, un jeu. Rien que pour la motricité et le lien social : important dans le développement des enfants.

Certes la société évolue, nous aussi adultes nous nous servons de l’électronique,  mais à bon escient. Nous savons nous servir d'un livre, d'un dico, nous savons nous renseigner, nous repérer, nous dialoguons. Mais nos enfants ? Je me suis posée ces questions : si nos écrans tombent en panne, nos loulous sauront-ils se servir d'un dico ? C'est comme la calculette, c'est bien, mais il est indispensable de savoir poser une opération sur papier. J'ai repensé à nos vacances, le GPS qui dit souvent "calcul de l'itinéraire en cours" Zut ! Et si il tombait en panne ? Nous on sait s'orienter sur une carte, mais nos enfants ? Pas sûre...

Internet est un outil parmi d'autres, l'enfant doit savoir se servir de plusieurs. il ne faut pas le priver de cet apprentissage mais l'accompagner et mettre des limites pour une meilleure utilisation.

Il existe une campagne belge intéressante : Yapaka
Selon elle : - 0 Tv avant 3 ans
                   - 0 console avant 6 ans
                   - 0 internet avant 9 ans
                   - 0 réseaux sociaux avant 12 ans

En résumé :

Le temps que passe un enfant devant un écran est autant de temps qu'il ne passe pas à utiliser ses mains, ses 5 sens, parler, jouer (seul ou avec les autres), lire, bricoler, construire, cuisiner, ne rien faire, chanter, courir...

Limiter le temps passé devant les écrans et contrôler le contenu.

Je vous rassure, y'a du boulot chez tout le monde, même ici alors que les écrans sont limités, il est facile de craquer. On est pas parfait, on fait plus souvent comme on peut et non comme on veut. Par contre c'est nous adultes qui avons les reines, et c'est nous qui savons ce que nous voulons donner à nos enfants et ce qui est bon, donc ne nous laissons pas lobotomiser ! ;)

Autre chose qui m'a interpellé, c'est de savoir que les enfants des grands créateurs et développeurs de tous ces écrans, ne sont pas dans des écoles comme les nôtres. Ils sont dans des établissements où est appliquée la méthode slow-tech (= sans écrans). Intéressant !

Et si vous voulez passer du bon temps en famille, en tête à tête avec la petite dernière, entres amis, rien de mieux que d'aller faire un tour au Ludopole à Confluence pour laisser place à l'imaginaire et se laisser grandir, distraire ! (Je vous en reparle dans un autre article)